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Augustin l'africain passeur d'Amour
Une pièce de Georges Reynaert, mise en scène par Dianne Van den Eijnden avec une composition musicale originale d’Eric Pauwels.

Augustin l'africain

Augustin en résumé

Augustin d'Hippone (Aurelius Augustinus), né à Thagaste (Algérie) le 13 novembre 354, mort le 28 août 430 à Hippone (Algérie), était un philosophe et théologien chrétien, évêque catholique d'Hippone, et un écrivain berbère d'expression romaine de l'Antiquité tardive.

Il est l'un des principaux Pères de l'Église latine et l'un des 33 Docteurs de l'Église. Les catholiques célèbrent sa fête le 28 août, anniversaire de sa mort. Sa tombe se trouve à Pavie.

Après Saint Paul, il est considéré comme le personnage le plus important dans l'établissement et le développement du Christianisme.

Saint Augustin est le seul Père de l'Église dont les œuvres et la doctrine aient donné naissance à un système de pensée : l'augustinisme. Son influence est marquée à travers les âges, depuis Paul Orose jusqu'à Paul Ricœur, en passant par Anselme de Cantorbéry, Thomas d'Aquin, Luther, Calvin, Pascal, Adolf von Harnack, Hannah Arendt... Elle fut immense sur toute l'histoire de l'Église en Occident : l'augustinisme imprégna en effet toute la réflexion philosophique et théologique médiévale, puis alimenta les débats lors de la Réforme protestante, puis encore le jansénisme. Les débats suscités par l'interprétation de l'augustinisme ont largement contribué aux conceptions modernes de la liberté et de la nature humaine.



L'enfance et la jeunesse, de 354 à 383
Augustin narre sa jeunesse dans ses Confessions.

Augustin est né à Thagaste (actuelle Souk-Ahras, Algérie), ville d'Afrique du Nord appartenant à l'empire romain (province de Proconsulaire, et de l'ancien royaume de Numidie). Son père, un citoyen romain païen du nom de Patricius, était un modeste notable de la ville. Sa mère, Monique, une chrétienne d'origine berbère, transmit sa foi à ses enfants et gagna son mari au christianisme à la fin de sa vie. Augustin avait un frère, Navigius, et une sœur, future préposée du monastère d'Hippone. La langue maternelle d'Augustin est le numide (qu'il cite clairement dans son œuvre Les Confessions [réf. nécessaire]), mais sa culture est latine et il connaît à peine le grec : élève doué mais indocile, il détestait l'école et craignait le châtiment de ses maîtres. Son père, qui nourrit de grandes ambitions à son égard, le destine au métier d'avocat, étape pour le haut-fonctionnariat. Augustin étudie d'abord à Madaure (actuelle M'daourouch, Algérie) à partir de l'âge de seize ans, où les études sont centrées sur l'éloquence et la mémoire, ce qu'il blâma dans ses Confessions (livre I).

Son père, bien que de condition modeste, réunit l'argent nécessaire pour l'envoyer à Carthage poursuivre des études appropriées à son intelligence précoce. C'est peu avant son départ que se situe le fameux épisode du vol des poires.

Il est à Carthage à la fin de l'année 370. Son père meurt peu après, et Augustin devient le protégé de Romanianus ; il raconte le climat de sensualité exacerbée de la ville (« la chaudière des honteuses amours »), les plaisirs de l'amour et du théâtre :

« J'aimais à aimer...aimer et être aimé c'était plus doux pour moi si je pouvais jouir aussi du corps de l'être aimé. »

Mais cet aspect de sa vie paraît légendaire, au vue de certains passages des Confessions :

« Je feignais d'avoir fait ce que je n'avais pas fait, pour n'être pas jugé d'autant plus méprisable que j'étais plus innocent et tenu pour d'autant plus vil que j'étais plus chaste. »

Il rencontre cependant la femme à laquelle il resta fidèle pendant quatorze ans, et de laquelle il eut un fils, Adéodat, dont il fait un interlocuteur dans le dialogue du maître.

Augustin vise alors le professorat de rhétorique. Trois événements vont jouer un rôle important dans sa vie :

Il lit l'Hortensius de Cicéron, une œuvre aujourd'hui perdue, qui suscite en lui un violent désir de sagesse : la recherche de la vérité est une profonde motivation de la personnalité d'Augustin.
Il commence également à lire les Écritures, dont il juge l'écriture fort grossière en comparaison de l'orateur romain. En effet, il les lit dans la mauvaise traduction de la Bible latine d'Afrique (Vetus Africana), pleine d'argot, et peu conforme aux règles littéraires du latin classique.

Il rencontre les manichéens une religion dualiste et adhère à leur doctrine pendant neuf ans, en demeurant cependant simple auditeur et ceci au grand désespoir de sa mère qui refusa un temps de le recevoir dans sa maison ; puis il fut ébloui par le néoplatonisme de Plotin, en particulier par son principe du Un-Bien.

Il retourne à Thagaste en 375 et y enseigne la grammaire. À la suite d'une victoire dans un concours de poésie, il devint un familier du proconsul de Carthage, Vindicius, un médecin qui, s’apercevant de la passion d'Augustin pour l'astrologie, parvint à l'en détourner en lui faisant voir que le succès de quelques prédictions n'est que le fruit du hasard :

« Puisqu'il arrive souvent, disait Vindicien, qu'en ouvrant à l’aventure le livre d'un poète avec l'intention d'y trouver quelque lumière dont on a besoin, on tombe sur tel vers qui s'accorde merveilleusement avec ce que l'on y cherche, bien qu'en le composant ce poète eût, sans doute, tout autre chose dans l'esprit, il ne faut pas s'étonner si, poussé par quelque instinct secret qui le maîtrise et sans même savoir ce qui se passe en lui, par pur hasard enfin et non par sa propre science, les réponses d'un homme s'accordent quelquefois avec les actions et les aventures d'un autre homme qui vient l’interroger. »

Il écrit sa première œuvre, une œuvre d'esthétique, De Bono et Apto, aujourd'hui perdue, en 380. Il rencontre l'évêque manichéen Faustus avant de quitter Carthage pour Rome. Cette rencontre est pour lui décevante car l'évêque se révèle n'être qu'un agréable imposteur.


Rome, Milan, la conversion d'Augustin

À Rome, où il est professeur de rhétorique, Augustin est logé chez un auditeur des manichéens et fréquente la secte. Mais il doute sérieusement de cette doctrine, et incline à croire les académiciens pour qui la vérité n'est pas connaissable. Il tombe malade au point de se croire mourant.

En 384, dégoûté par les attitudes de ses élèves, il gagne Milan, où il se retrouve au cœur d'une société fréquentée par les poètes et les philosophes, particulièrement des platoniciens. Sa mère finit par l'y rejoindre. Il y rencontre Ambroise de Milan, l'évêque chrétien de la ville dont il suivit les homélies avec assiduité. À cette époque, influencé par les discours d'Ambroise, il décide de rompre avec le manichéisme, « ne croyant pas devoir, en pleine crise de doute, me maintenir dans une secte au-dessus de laquelle je plaçais déjà un certain nombre de philosophes. » L’idée d'un combat entre le mal et le bien lui semblait absurde, car le principe mauvais du manichéisme ne pouvait en réalité rien contre un dieu immuable et éternel. Cependant, il restait la question de l'existence du mal permis par Dieu.

Il songea à se marier : un riche mariage pour lequel il devait encore attendre deux ans, la jeune fille n'ayant pas encore l'âge. Or, pour rendre possible le mariage, sa concubine avec laquelle il vivait depuis quinze ans, dont on ne sait pas le nom (elle se serait retirée dans un couvent, ne voulant plus connaître d'homme), avait été renvoyée. Ne pouvant patienter, il prit une nouvelle maîtresse.

C'est vers ce moment qu'Augustin, tourmenté par le problème du mal, découvre Platon et les platoniciens. Il comprend que le mal n'est rien, mais la philosophie païenne demeure encore loin pour lui de la véritable voie, qui est la voie de Jésus.

Il se convertit au christianisme en août 386, donc tardivement puisqu'il avait presque 32 ans (en fait il s'agit d’une religion qu'il connaît pratiquement depuis toujours). Il dit lui-même dans ses Confessions qu'il l'a tétée avec le lait de sa mère. En fait, la conversion d'Augustin, d'ailleurs très dramatique sur le plan psychologique, est moins une conversion au christianisme qu'une conversion au paulinisme. La découverte des épîtres de saint Paul qu'il ne connaissait pas, lui fait voir tout à fait différemment non seulement le christianisme qu'il connaissait, mais aussi le judaïsme. Il est remarquable qu'à une date aussi tardive que la moitié du IVe siècle, on puisse connaître le christianisme sans connaître Paul. Nous pouvons donc supposer qu'à Carthage, deuxième ville de l'Empire, a cours un christianisme qui ignorait saint Paul !

Il veut se faire moine. La conversion d'Augustin va de pair avec le choix de la vie monastique. En devenant chrétien, il n'envisage pas de devenir évêque ni même prêtre.


Fra Angelico "La conversion de Saint Augustin"

Sa conversion est décrite au chapitre XII du livre VIII des Confessions :

« Ainsi, disais-je, et je pleurais dans l'extrême amertume de mon cœur broyé. Et voici que j'entends une voix venue de la maison voisine, celle d'un garçon ou d'une fille, je ne sais qui, sur un air de chanson disait et répétait à plusieurs reprises : « Prends, lis ! Prends, lis ! » Et aussitôt, changeant de visage, je me mis à réfléchir intensément, en me demandant si dans un jeu une telle ritournelle était habituellement en usage chez les enfants. Mais, il ne me revenait pas de l'avoir entendue quelque part. Et, refoulant l'assaut de mes larmes, je me levai, ne voyant d'autre interprétation à cet ordre divin que l'injonction d'ouvrir le livre et de lire le premier chapitre sur lequel je tomberais. Je venais, en effet, d'apprendre qu'Antoine avait tiré de la lecture de l'Évangile pendant laquelle il était survenu par hasard un avertissement personnel comme si c'était pour lui qu'était dit ce qu'on lisait : « Va, vends tout ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Viens, suis-moi », et qu'un tel oracle l'avait aussitôt converti à Toi. Je me hâtai donc de revenir à l'endroit où Alypius était assis ; car c'est là que j'avais posé le livre de l'Apôtre quand je m'étais levé. Je le saisis, je l'ouvris, et je lus en silence le premier chapitre sur lequel tombèrent mes yeux : « Point de ripailles ni de beuveries ; point de coucheries ni de débauches ; point de querelles ni de jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne vous faites pas les pourvoyeurs de la chair dans ses convoitises. Je ne voulus pas en lire davantage : je n'en avais plus besoin. Ce verset à peine achevé, à l'instant même se répandit dans mon cœur une lumière apaisante et toutes les ténèbres du doute se dissipèrent. »

Le 22 avril 2007, au cours d'une visite pastorale à Pavie, le pape Benoît XVI a prononcé une homélie dans laquelle il décrit les trois étapes du cheminement de conversion de saint Augustin :

« Dans son livre des Confessions, Augustin a décrit de façon émouvante le chemin de sa conversion, qui avec le baptême conféré par l'évêque Ambroise dans la cathédrale de Milan, atteignit son but. Qui lit les Confessions peut partager le chemin qu'Augustin eut à parcourir en un long combat intérieur, avant finalement de recevoir, durant la nuit de Pâques 387, à la fontaine baptismale, le sacrement qui marquait le grand tournant de sa vie. En suivant attentivement le cours de la vie de saint Augustin, on peut voir que la conversion ne fut pas l'évènement d'un moment isolé, mais bien tout un cheminement. Et on peut voir qu'aux fonts baptismaux ce cheminement n'était pas encore terminé. »

Pour lire la suite de la vie de Saint Augustin : cliquez ici !

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